Des îles et des hommes, ensemble de 7 broches à raconter

Rapa Iti (Océan Pacifique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Raoul (Océan Pacifique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Atlassov (Océan Pacifique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Solitude (Océan Arctique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Cocos (Océan Indien), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Robinson Crusoé (Océan Pacifique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Macquarie (Océan Pacifique), de la série Des îles et des hommes, vues recto et verso

Macquarie, portée lors de la performance au Seaquarium du Grau du Roi

« Ce sont des îles mais pas n’importe lesquelles. Uniques et fascinantes comme des gemmes serties de bleu, ce sont des terres isolées dans l’immensité des océans. Aller à la rencontre de ces territoires oubliés, c’est un peu comme partir à l’aventure et devenir chasseur de trésor. Le travail d’Audrey Martin sur l’atlas des îles abandonnées de Judith Schalansky nous plonge dans une installation poétique, au coeur d’un espace dédié au milieu aquatique. À la suite des mots de l’auteure, l’artiste rassemble à son tour les îles éparses et solitaire pour mieux nous en parler et révéler leur histoire. À regarder ces atolls de sable si précaires, on se retrouve complice de cette quête imaginaire, de cette virée nostalgique au grès des pages et des courants qui invite au dialogue et au travail de mémoire.

Ma proposition tente d’apporter une dimension autre, en écho à l’installation d’Audrey Martin. Patinés de vert-de-gris, ces bijoux apparaissent comme de curieux objets découpés à l’image de ces îlots éloignés. Ils sont là, avec leur surface texturée, comme s’ils avaient été ensevelis longtemps. Puis un jour, dégagés de leur gangue de sable et d’eau, ils sortent de l’oubli. Découvrir un trésor implique une soudaine richesse, palpable, matérielle certes, mais c’est aussi et peut-être avant tout une richesse de l’ordre du sensible, de l’intangible. Les îles portées en parures deviennent ainsi prétextes aux rencontres et peuvent à présent dériver dans d’autres géographies, celle, physique, des corps en mouvement et celle, mentale, des histoires fantastiques. »

Emilie Losch, texte extrait du communiqué de presse.

7 broches ayant donné lieu à une performance réalisée à l’aide de 6 complices lors du vernissage de l’exposition À la dérive d’Audrey Martin en mai 2013, au Seaquarium du Grau du Roi. Chaque broche correspond à une île existante : Atlassov, Raoul, Macquarie, Rapa Iti, Robinson Crusoé (Océan Pacifique), Cocos (Océan Indien), et Solitude (Océan Arctique)

Les îles ont été choisies parmi les autres à la fois pour leur forme graphique et pour l’originalité de leur histoire. Les broches sont composées de deux parties distinctes : l’objet « île » et l’attache. L’échelle des îles les unes par rapport aux autres a été modifiée pour créer un ensemble cohérent. La structure du serti, à l’arrière de la broche, suit les courbes du relief réel de l’île correspondante et enchâsse l’île-objet comme si celle-ci était une pierre précieuse. Comme un objet soumis aux éléments extérieurs, la patine vert-de-gris continue d’évoluer.

Des îles et des hommes

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