En arrière plan : Les Mondes Flottants, série ouverte de 8 dessins ; Au 1er plan : Système I, maquette échelle 1 pour un volume ultérieur, vue de l’exposition personnelle Kosmos à la Faculté d’Education de Montpellier, novembre 2019

Les mondes flottants, série ouverte de 8 dessins, vue de 3 quarts

Paysage au Colosse Biche et à la petite sculpture Axis Mundi et Paysage au Colosse Canard et à la petite sculpture Kraken ; Dessins issu de la série ouverte « Les Mondes Flottants »

Paysage au Colosse Crabe et à la petite sculpture Arbre de vie et Paysage au Colosse Éléphant et à la petite sculpture Serment ; Dessins issu de la série ouverte « Les Mondes Flottants »

Paysage au Colosse Girafe et à la petite sculpture Louve et Paysage au Colosse Mante religieuse et à la petite sculpture Khépri ; Dessins issu de la série ouverte « Les Mondes Flottants »

Paysage au Colosse Tamanoir et à la petite sculpture Les chants magnétiques et Paysage au Colosse Méduse et à la petite sculpture Icare ; Dessins issu de la série ouverte « Les Mondes Flottants »

 

A gauche la série de dessins Les mondes flottants, au fond la sculpture murale Phantasía III, vue de l’exposition personnelle « Kosmos » à la Faculté d’Éducation, Montpellier, octobre 2019

 

Visualiser le détail de chaque dessin et sculpture dans le portfolio suivant : Emilie Losch_Le jardin aux sentiers qui bifurquent_Sentier 2_FDE_Montpellier_octobre 2019_dessins et haut relief

Le Jardin aux Sentiers qui bifurquent est un processus de création en cours, multipolaire et global qui permet, par la pratique plastique, de faire émerger des formes qui découlent d’une part d’un dialogue permanent avec les matériaux glanés ou achetés, et d’autre part d’un lieu atelier qui détermine l’échelle des créations, intimes ou monumentales et auquel est attribué un numéro de «sentier».
Le nom même du projet fait référence à l’œuvre de Borges qui questionne notre rapport à l’espace et au temps, et qui nous perd dans la ramification des possibles d’un même événement. C’est aussi un hymne au vivant, à sa capacité à rebondir, à bifurquer, à se réinventer sans cesse en créant de nouvelles «branches». J’imagine aujourd’hui un jardin où l’on pourrait se perdre, un méandre aux détours duquel, en écartant une branche, une feuille ou une fleur, le promeneur pourrait faire la rencontre d’une œuvre, minuscule ou gigantesque et qui ferait écho en lui à des formes oubliées, à des formes à venir.
Les Sentiers 1, 2, 3 et 4, révélés lors de résidences artistiques récentes entre août 2019 et juillet 2020, ont ainsi permis la création d’un corpus d’une soixantaine d’œuvres hybrides et sensibles, qui se font écho et qui évoquent tour à tour un récit des origines, la sculpture moderne et une façon de penser contemporaine. Un Sentier 5 devrait voir le jour en 2021.

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Le jardin aux sentiers qui bifurquent

Sentier 2 : Les dessins et le haut-relief

Faculté d’Education, Espace culture, Montpellier, septembre-octobre 2019

Matériothèque : papier Arche 300 g satiné, Dibond, profilés alu en U, colle aérosol, plaques de carton double cannelure, bois (plaques de contreplaqué et d’osb, tiges de sapin) peinture, stylo encre, marqueurs peinture, ouate de cellulose, colle à papier-peint, tubes de colle chaude

Outils : scie plongeante et sauteuse, limes métal et bois, cutter et planche à découper, tréteaux, serres-joints, poubelle, visseuse (sur secteur), mélangeur, pinceaux, scotch transparent large, pistolet à colle, règle, ficelle, vidéoprojecteur.

L’espace de travail et de résidence est monumental. C’est aussi le lieu de l’exposition personnelle à venir.
Je souhaite notamment continuer à travailler sur l’univers de Phantasía, imaginé suite à la lecture d’un livre du botaniste-biologiste Francis Hallé, Éloge de la plante, pour une nouvelle biologie.
Par le dessin, je vais tenter à présent de faire cohabiter dans Phantasía les hybrides d’architectures industrielles et d’animaux que sont les Colosses, ainsi que certaines des sculptures récemment réalisées le long du Sentier 1. En résulte une série ouverte de 8 dessins interconnectés mettant en place un décors graphique pour des œuvres précédentes ou à venir, des œuvres existant donc dans d’autres lieux, échelles et temporalités. Je souhaite également commencer à faire émerger Phantasía dans la réalité de la trois-dimensions. Une sculpture murale en haut-relief a ainsi été mise en place dans l’espace de travail monumental à partir de la projection d’un dessin. Réalisée en carton peint, cette dernière peut être envisagée comme la maquette à échelle 1 d’une prochaine œuvre ou du premier élément d’une future installation (Sentier 5 ?).
Des « passages entre les mondes » se créent, au réel comme au figuré. Les dessins rendent comptent d’un processus de miniaturisation, du volume vers le plan, alors que le haut-relief monumental procède à l’inverse, dans un processus d’agrandissement du plan vers le volume. Il semble que le processus créatif en train d’apparaître fasse exister les œuvres de manière autonome mais aussi de manière interconnectée, dans un corpus global. Le procédé offre ainsi au spectateur averti une multiplication des points de vue permettant de faire une lecture ouverte de l’œuvre en cours.

 

Vues du travail en cours dans l’Espace Culture  /// De haut en bas et de gauche à droite : espace de travail avec bureau ; vidéo-projection pour déterminer l’échelle des futures créations ; dessins en cours de réalisation ; éléments peints du haut-relief Phantasía III en train de sécher au sol ; étape de construction « au mur » de Phantasía III

Le jardin aux sentiers qui bifurquent, Sentier 2

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